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mercredi 9 février 2011
L’engagement du CNCT pour protéger les personnes du tabagisme passif : histoire d’un long combat

L’engagement du CNCT pour protéger les personnes du tabagisme passif : histoire d’un long combat

L'interdiction de fumer dans tous les lieux publics : une nécessité

 

En partenariat avec l’Institut national du Cancer, le Centre International de Recherche sur le Cancer et l’Institut Rosswell Park, une étude fut réalisée au sein de différents types d’établissements : entreprises, aéroports, bars, discothèques, etc. afin d’effectuer des prélèvements de particules évaluant le niveau de pollution de l’air par la fumée de tabac et les risques sanitaires encourus. Les résultats furent sans appel et démontrèrent que les lieux les plus pollués étaient les discothèques, les bars, etc., c’est-à-dire les lieux où les lobbies demandaient une exception à l’interdiction.

 

A la fin de l’année 2005, l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) fut saisi par le Ministre de la Santé afin d’élaborer un rapport sur la problématique de l’exposition au tabagisme passif et l’instauration d’une mesure plus stricte d’interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif. A cette occasion, le CNCT fut auditionné par l’IGAS et transmit nombre de documents réunissant les preuves du bienfait d’une telle mesure. Le rapport remis en janvier 2006 préconisait clairement l’adoption d’une mesure d’interdiction complète.

 

La campagne de prévention du CNCT en 2005 s’attacha à aborder les risques du tabagisme passif afin que ce dernier ne soit pas considéré comme un simple problème de gêne mais bien comme un risque mortel. Cette campagne faisait ainsi un parallèle avec les risques liés à une exposition à l’amiante, de même qu’elle évoquait les risques à court terme au niveau cardiovasculaire et elle insistait enfin sur l’importance de l’exposition dans les établissements de l’accueil et de la restauration afin d’empêcher toute mesure dérogatoire à leur égard.  

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