La culture du tabac induit une réduction des surfaces agraires dédiées aux produits agricoles d’alimentation. On évalue que l’affectation de terres, actuellement utilisées pour les cultures du tabac, à des cultures vivrières permettrait de nourrir de 10 à 20 millions de personnes[1]. Pour les pays producteurs de tabac, une analyse coût/bénéfice de la culture du tabac a montré que le gain à court terme en faveur du tabac disparaît avec les coûts induits sur le moyen et long terme (coûts sanitaires, environnementaux, économiques et sociaux).